«Prononciation» : « vwal ». «Nom masculin». (1170), «rideau» ; du «latin» «velum» qui signifiait une grande pièce d’« étoffe » qui servait à «tamiser» la lumière.
==Historique==
Le voile était à l’origine une pièce de vêtement utilitaire servant à se protéger du froid, du vent, du soleil ou des tempêtes de sables dans les parties du monde désertiques où, même les hommes y portent un voile, nommé le «keffieh» chez les «Bédouins» et «paysans» «arabes» ou la «chèche» chez les «Touareg». Alors que les hommes islamistes portent la «Chéchia», la «Fez» ou le «turban» dans des régions ensoleillées mais moins désertiques.
D’abord utilitaire, le voile s’est ensuite lentement codifié avec les siècles de façon plus ou moins rigide dans certaines sociétés «traditionalistes». Et cette codification préexistait aux religions de plusieurs centaines, voir milliers, d’années; étant déjà codifié en Assyrie il y a 3 300 ans. Le voile y était permis à la noblesse et interdit aux femmes sans noblesse et aux prostitués. Et avec la création des «religions» ces normes traditionnelles ont été conservées et associées par la suite avec plus ou moins de rigueurs aux «mythes» religieux «monothéistes» «arabes», récemment entre autre. Les religions monothéistes ayant été crées il y a peu de temps dans l’histoire de l’humanité (le «judaïsme» n’a que 3 000 ans, le «christianisme» 2 000 ans et l’»islamisme» 1 300 ans). Ainsi dans les régions du monde où le voile était utilisé depuis des «millénaires» il revêt peu à peu une plus grande importance religieuse que là où sont utilisation est plus récente.
==«Phénoménologie»==
Puisque pour les peuples du désert il s’agit d’une question de vie ou de mort face aux tempêtes de sables, d’avoir un voile pour se protéger. Ainsi, un touareg portera la «chèche» toute sa vie. L’on comprend donc que le voile soit devenu un vêtement a caractère sacré puisqu’il est une source de vie, et son absence source de mort, pour les peuples du désert. Comme tout ce qui est lié à la survie; pour les peuples du désert, le voile prend donc un caractère sacré. Alors qu’il n’a gardé qu’un caractère utilitaire ou «esthétique» (article de «mode») dans les sociétés à l’extérieure des déserts et ou prédomine la «libre pensée».
Donc, d’objet utilitaire, le voile prend phénoménologiquement un caractère de plus en plus codé et «sacré» dans les sociétés traditionnelles et ce caractère à été conservé puis intégré à l’intérieur des sociétés les plus religieusement conservatrices comme faisant parti des religions.
==«Polémique»==
Dans les sociétés de «droits» on peut interdire « d’obliger » une personne à porter le voile. Mais, on ne peut pas interdire le port du voile en lui-même, s’il s’agit d’un libre choix, sans brimer les droits individuels. Si l’on interdit le port d’un vêtement pour des questions «ostentatoires» il faudrait aussi interdire toutes les autres formes d’ostentation que propose toutes les modes et «idéologies», que ce soit «punk», «gothique», etc. (parce que certains en ont peur), sexy (parce que certains sont puritains), bijoux (parce que certains sont jaloux), ou autres signes religieux , etc.
===Protection des enfants===
On peut donc interdire l’obligation du port du voile par des mineurs. Ce choix devant être fait par une personne «majeure» faisant un libre choix, sans pression parentale ou de l’entourage.
Puisque les enfants risqueraient d’être la cible de sarcasmes devant l’«anachronisme» ou le paralogisme du port du voile.
===Droit de se ridiculiser===
La «charte des droits et libertés» n’interdit pas, par contre, aux adultes de faire rire d’eux et leurs permet de se faire ridiculiser de porter un vêtement servant à se protéger des terribles tempêtes de sables dans… des régions non désertiques!
Yves Marineau
Sociologue
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