https://ourworldindata.org/emissions-by-fuel
https://www.geonet.org.nz/earthquake/statistics_long
https://ourworldindata.org/greenhouse-gas-emissions
Un lien inquiétant entre le nombre des tremblements de terre annuels moyens et la hausse de la température semble évident.
Le nombre des tremblements de terre est nettement à la hausse depuis 1960. Et ce qui est le plus inquiétant c’est que la pente de la hausse du nombre des tremblements moyen par dizaine d’année est exactement la même que celle de la production de CO2; soit environ 4,7.
Étant donné la marge d’erreur des données il est difficile de comparer les pentes de la production de gaz à effet de serre totale, en équivalence CO2, de 5,9 et l’anomalie de température moyenne par rapport à la moyenne de 1901 à 2000 de 7,5 puisqu’il peut y avoir un délai entre le moment où il y a une hausse de la température et une hausse du nombre de tremblements de terre. Surtout que plusieurs autre facteurs peuvent influer sur de plus ou moins courtes périodes de temps ( échauffement solaires, absorption du CO2 par les arbres et les mers, etc.).
En ce qui concerne les tremblements de terre, étant donné que les mouvements des plaques tectoniques se fait en profondeurs; il peut se passer quelques mois, sinon quelques années, avant que la hausse de température en surface, ne pénètre la croûte terrestre au point d’avoir un effet de dilatation sur elles.
On peut voir que la température semble s’accélérer de façon exponentielle. J’avais fait remarquer en 2013 que le niveau des océans augmentait de façon exponentielle (1). Comme l’un ne va pas sans l’autre, la résultante est donc évidente.
En soi la hausse, seule, du nombre des tremblements de terre demande une explication. La seule cause envisageable pour l’instant reste le réchauffement climatique qui en pénétrant lentement en profondeur va dilater la croûte terrestre de surface, c0mme n’importe quel corps solide. Et dans une certaine mesure la hausse de température pourrait atteindre la partie molle sous la croûte terrestre et augmenter le nombre d’irruptions volcaniques.
Il faudra donc ajouter à la longue liste des cataclysmes environnementaux mortels ceux exacerbés par la hausse des températures et leur effet sur les tremblements de terre.
Le nombre de décès par pollution dépasse maintenant les 10 millions de personnes par an; auquel il faudra dorénavant ajouter le nombre de décès exacerbés par les tremblements de terre. Ce qui fait de la pollution un crime pire que le pire des génocides. Tout ceux qui polluent, encore aujourd’hui, sont donc pire que les nazis.
Yves Marineau, sociologue
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(1) Voir « La hausse du niveau de la mer est exponentielle!«
