DISPARITION DU PEUPLE QUÉBÉCOIS D’ICI QUELQUES DÉCENNIES.
Si l’immigration continue au même rythme, de 55 000 personnes par an (donc plus de 1 million en 20 ans), en combinaison avec le décès prochain des bébé-boumeurs, le peuple québécois devrait disparaître d’ici 35 à 65 ans (moyenne 50 ans).
Au prochain recensement, sinon le suivant, le nombre de francophones de souche devrait tomber sous les 75% au Québec. Et sous les 60% à 55% à Montréal. D’ici 30 ans, la majorité des Montréalais seront allophones.
Dans environ 50 ans la culture québécoise sera minoritaire au Québec, fondue dans un creuset multiculturel, et aura pour ainsi dire complètement disparut dans 100 ans.
Il ne survivra que quelques communautés isolées qui seront complètement minoritaires, ne comptant que pour 10% de la population du Québec. Dans 100 ans la culture québécoise fera parti du folklore.
Si l’immigration avait été régionale, il y aurait eu une plus grande intégration à la culture québécoise. Mais avec une immigration massivement concentrée à Montréal, puis maintenant dans ses banlieues et les grandes villes, l’intégration est de moins en moins efficace.
Et comme la majorité des nouveaux immigrants sont fédéralistes, il est de plus en plus illusoire de croire à la possibilité d’un référendum gagnant.
Il y a quelques années, la décision du PLQ, d’augmenter le nombre d’immigrant, pour soit disant combler la baisse démographique, peut facilement cacher le dessein inavoué de noyer le poisson séparatiste dans une marre fédéraliste.
Avec un million d’immigrants majoritairement fédéralistes depuis le dernier référendum, la séparation du Québec n’est plus qu’un vieux rêve.
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Comme je le disait il y a 20 ans, l’indépendance se fera avec les non-francophones , ou bien, elle ne se fera pas.
Mais, avec sa charte, le parti québécois s’est tiré dans le pied, et à mis une croix sur l’indépendance du Québec, en ciblant les immigrants musulmans, dont une bonne partie sont francophones. Avec la charte le PQ s’est mis à dos les immigrants qui étaient le plus enclins à voter oui lors d’un référendum.
Le PQ a ainsi mis fin au seul espoir de voir la culture québécoise reconnue auprès des nouveaux arrivants après un référendum vainqueur.
Yves Marineau
Sociologue
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